Siècles de Louis XIV: et de Louis XV, Volume 2

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Pierre Didot, et Firmin Didot, 1817 - France
 

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Page 205 - Que ne puis-je vous donner mon expérience ! que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait peine à imaginer...
Page 146 - Avez-vous lu ce qui est écrit sur cette assiette, et quelqu'un l'at-il vue entre vos mains? — Je ne sais pas lire, répondit le pêcheur. Je viens de la trouver, personne ne l'a vue. » Ce paysan fut retenu jusqu'à ce que le gouverneur fût bien informé qu'il n'avait jamais lu, et que l'assiette n'avait été vue de personne. « Allez, lui dit-il, vous êtes bien heureux de ne savoir pas lire.
Page 216 - Fortement est de n'oublier jamais » les obligations que vous avez à Dieu : souvenez-vous que » vous lui devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver » la paix avec vos voisins : j'ai trop aimé la guerre ; ne m'imitez » pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses
Page 226 - N'oubliez jamais que vous êtes Français, et ce qui peut vous arriver. Quand vous aurez assuré la succession d'Espagne par des enfants, visitez vos royaumes, allez à Naples et en Sicile : passez à Milan, et venez en Flandre'; ce sera une occasion de nous revoir : en attendant visitez la Catalogne, l'Aragon et autres lieux. Voyez ce qu'il y aura à faire pour Ceuta.
Page 222 - Enfin il a fallu que je lui ordonnasse de se retirer, parce que tout ce qui passait par lui, perdait de la grandeur et de la force qu'on doit avoir en exécutant les ordres d'un roi de France qui n'est pas malheureux.
Page 5 - ... présents, avec cet art de donner, qui est encore au-dessus des bienfaits : il mettait dans ses dons la magnificence d'un prince et la politesse d'un ami. Les arts, en honneur dans sa petite province, produisaient une circulation nouvelle qui fait la richesse des États.
Page 145 - Bastille, où il fut logé aussi bien qu'on peut l'être dans le château : on ne lui refusait rien de ce qu'il demandait ; son plus grand goût était pour le linge d'une finesse extraordinaire, et pour les dentelles ; il jouait de la guitare. On lui faisait la plus grande chère, et le gouverneur s'asseyait rarement devant lui.
Page 224 - Ne quittez jamais vos affaires pour votre plaisir ; mais faitesvous une sorte de règle qui vous donne des temps de liberté et de divertissement.
Page 221 - Quand on a l'État en vue, on travaille pour soi; le bien de l'un fait la gloire de l'autre : quand le premier est heureux , élevé et puissant, celui qui en est cause en est glorieux, et par conséquent doit plus goûter que ses sujets, par rapport à lui et à eux , tout ce qu'il ya de plus agréable dans la vie.
Page 162 - Princesse d'Élide, quoiqu'elle ne soit pas une des meilleures de Molière, fut un des plus agréables ornements de ces jeux, par une infinité d'allégories fines sur les mœurs du temps, et par des à-propos qui font l'agrément de ces fêtes, mais qui sont perdus pour la postérité. On était encore...

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