Ordre de Malte. Histoire du grand-prieuré de Toulouse

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Fréquemment cités

Page 8 - Soldats délaissés, sentinelles perdues, faut-il s'étonner si, au soir de cette bataille de deux siècles, les bras leur tombèrent ? La chute est grave après les grands efforts. L'âme montée si haut dans l'héroïsme et la sainteté tombe bien lourde en terre... Malade et aigrie, elle se plonge dans le mal avec une faim sauvage, comme pour se venger d'avoir cru. Telle paraît avoir été la chute du Temple. Tout ce qu'il y avait eu de saint en l'ordre devint péché et souillure.
Page ix - Cheveux tondus, poil hérissé, souillé de poussière; noir de fer, noir de haie et de soleil... Ils aiment les chevaux ardents et rapides, mais non parés, bigarrés, caparaçonnés... Ce qui charme dans cette foule, dans ce torrent qui coule à la Terre sainte, c'est que vous n'y voyez que des scélérats et des impies. Christ d'un ennemi se fait un champion; du persécuteur Saul, il fait un saint Paul...
Page ix - Voici la rude esquisse qu'il nous donne de la figure du Templier : « Cheveux tondus, poil hérissé, souillé de poussière; noir de fer, noir de haie et de soleil... Ils aiment les chevaux ardents et rapides, mais non parés, bigarrés, caparaçonnés...
Page 329 - ... peines corporelles, que iceuls consuls, le pourraient prendre des mains du bailly avant qu'il le mît prisonnier èz carces desdicts consuls dans icelluy lieu où le détiennent vingt-quatre heures et, icelles expirées, le rendroient èz mains du bailly ; et que cela auroient par privilèges, coustume ancienne, de laquelle eulx et leurs prédécesseurs auroient joi et uzé le temps passé quant le cas advenoit et tant de temps qu'il n'est mémoyre du contraire ». Le bailli, reconnaissant la...
Page 422 - ... primitif. Cette contrée, alors très sauvage et assez peu habitée, était fréquemment traversée par les nombreux pèlerins qui se dirigeaient vers Rome ou vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Les hospitaliers trouvèrent dans cette situation de quoi remplir pleinement le but de leur institution. Aussi voyons-nous établis à Morlas, à Anoye, à Luc (sur le grand chemin Roumy), de véritables hôpitaux où étaient reçus, nourris et soignés les pieux voyageurs. La sympathie qu'excitaient...
Page 328 - Au quatrième jour du mois de mai 1537, sur la place de Gimbrède, au pied de l'échelle qui conduit aux prisons ou « carcès » du commandeur, le bailli de ce dernier amène un prévenu pour l'y enfermer. Devant lui se présentent les « saiges hommes A. du Boys et A. de Dieulofet, consuls dudict lieu. Ils exposent que quand le bailly avait prins ung habitant, pour quelque cas que eust commis, excepté de crimes exigeant peines corporelles, que iceuls consuls, le pourraient prendre des mains du...
Page 413 - Navarrcnx, qui possédait une commanderie et un hôpital sous le patronnage de S. Antoine. Cassini marque une voie de Navarrenx à Mauléon. Près de là se trouvait Saint- Jean-dé- Barrante, possession de l'ordre de Malte (3). Tout auprès de la ville de Mauléon, et formant pour ainsi dire un de ses faubourgs, se trouvait la paroisse de Saint-Jean de Barraute, qui appartenait aux chevaliers de l'Hôpital. Cette localité se trouvait située sur une des principales routes se dirigeant vers les...
Page 422 - M. Paul Raymond, le savant écrivain remarque que la plupart des localités que nous venons de nommer appartenaient à l'ordre de Malte et dépendaient de la commanderie de Caubin Morlaas. Voici les importantes considérations qu'il a faites là-dessus : Dans ces régions, les établissements de l'ordre de Saint-Jean présentent un aspect tout à fait particulier. Si ailleurs leurs maisons portaient le nom d'hôpitaux, elles n'en avaient pas du tout le caractère, ou du moins n'avaient pas tardé...
Page 534 - Tulle son frère, à qui ils disoient le dict monastère, appartenir. A son approche du couvent, dont les abords sont gardés, comme ceux d'une place de guerre, il se voit entouré d'une foule menaçante : «... ils se...
Page ix - ... et de soleil... Ils aiment les chevaux ardents et rapides, mais non parés, bigarrés, caparaçonnés... Ce qui charme dans cette foule, dans ce torrent qui coule à la Terre Sainte, c'est que vous n'y voyez que des scélérats et des impies. Christ d'un ennemi se fait un champion; du persécuteur Saul il fait un saint Paul... » Puis dans un éloquent itinéraire, il conduit les guerriers pénitents de Bethléem au Calvaire, de Nazareth au Saint-Sépulcre.

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