Flore française, ou, Descriptions succinctes de toutes les plantes qui croissent naturellement en France: disposées selon une nouvelle méthode d'analyse, et précédées par un exposé des principes élémentaires de la botanique, Volume 1

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Page 191 - Peut-être ce phénomène, assez difficile à voir, est -il commun à un grand nombre de plantes- MM. Plenck et Humboldt ont eu lidée ingénieuse de chercher dans ce fait la cause de certaines habitudes des plantes. Ainsi, l'on sait que le chardon nuit à l'avoine, l'euphorbe et la scabieuse au lin, linule aulnée à la carotte, l'érigeron acre et l'ivraie au froment, etc. Peutêtre les racines de ces plantes suintent-elles des matières nuisibles à la végétation des autres. Au contraire, si...
Page vii - ... les organes des végétaux et leurs fonctions, et avoir rappelé qu'il existe, outre cette étude générale, une partie de la science, au moins aussi importante, qui a pour objet l'étude spéciale des êtres et l'art de distinguer les végétaux les uns des autres, il ajoute : « Ici deux roules se sont offertes aux naturalistes : la méthode naturelle, qui tend à placer chaque être au milieu de ceux avec lesquels il a le plus grand nombre de ressemblances importantes ; la méthode artificielle,...
Page 9 - ¡ducs reçues, et même combien de noms illustres on pourrait m'opposer. Mais si les autorités doivent être appréciées plutôt que comptées, quel avantage n'est-ce pas pour moi de pouvoir citer en ma faveur un témoignage d'un aussi grand poids que celui de ButTon.
Page 216 - ... mûrissent. On verra jusqu'à quel point les expériences que j'ai faites sur la fécule, la gomme, les sucs de fruits et les acides végétaux, confirment ces hypothèses. MM. Lamarck et Decandolle pensent que, « lors de la » maturation , la sève pénètre dans le fruit : la transpiration » y étant presque nulle, ce fruit grossit plus que toute autre » partie , à proportion de la sève qu'il reçoit ; la quantité de
Page 216 - ... à cause des articulations qui se » trouvent fréquemment sur les pédoncules : tous les sucs qui » arrivent ainsi dans le fruit ne servent qu'à le grossir, et ils » conservent leur saveur âpre ou acide jusqu'à la dernière » époque de la maturation; alors les pores extérieurs du » fruit s'oblitèrent; les pédoncules obstrués eux-mêmes ne » donnent plus qu'une moindre quantité de sève ; l'oxigène » dû à la décomposition de l'acidf carbonique , ne pouvant plus » s'échapper...
Page 191 - Il semble que ces sécrétions des racines ne soient autre chose que les parties des sucs propres qui , n'ayant pas servi à la nutrition, sont rejetées en dehors lorsqu'elles arrivent à la partie inférieure des vaisseaux.
Page 106 - Plicatives ou plissées proprement dites (plicativa ) , lorsqu'ayant les nervures palmées , elles sont plissées sur ces nervures , de manière à représenter les plis d'un éventail fermé ; la Vigne. b.
Page vii - ... uns des autres, il ajoute : « Ici deux roules se sont offertes aux naturalistes : la méthode naturelle, qui tend à placer chaque être au milieu de ceux avec lesquels il a le plus grand nombre de ressemblances importantes ; la méthode artificielle, qui n'a d'autre but que de faire reconnaître chaque végétal et de l'isoler au milieu du règne. La première, qui est une véritable science, doit servir de base immuable à l'anatomie et à la physiologie ; la seconde, qui est un art d'empirique,...
Page vii - ... seconde, qui est un art d'empirique, peut bien avoir quelque commodité dans la pratique, mais ne saurait agrandir le domaine des sciences , et offre une multitude indéfinie de combinaisons arbitraires. La première, ne visant qu'à la vérité, a établi ses bases sur les organes les plus importants à la vie des végétaux, sans considérer si ces organes sont faciles ou difficiles à observer ; la seconde, ne tendant qu'à la facilité, a établi ses divisions sur les organes les plus apparents...
Page 191 - ... et l'ivraie au froment, etc. Peutêtre les racines de ces plantes suintent-elles des matières nuisibles à la végétation des autres. Au contraire, si la salicaire croît volontiers près du saule, l'orobanche rameuse près du chanvre, n'est-ce pas que les sécrétions des racines de ces plantes sont utiles à la végétation des autres?