Lettres à Judith: correspondance d'un patriote exiléLA CORRESPONDANCE DU PATRIOTE MARCHESSEAULT révèle un être imbu de justice et sensible aux malheurs de la patrie qui ploie sous la tyrannie anglaise. Son idéal se résume en une phrase : " Mon pays avant tout. " Voilà un homme traqué, dépouillé de tous ses biens, qui vit au-delà de l'infortune et qui réussit à garder un peu d'humour au milieu des pires avanies. Malgré l'emprisonnement, l'exil, la misère et la mort qui rôdent autour de lui, il est toujours amoureux de sa femme et passe le plus clair de son temps à désirer la présence de ses enfants dont il est séparé depuis trop longtemps. |
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1839 Chère Judith 1er décembre Adieu affectionné époux Alexandre Drolet ASTR Bas-Canada Bermudes bientôt Brodeur Burlington Canada canadien chagrin Charles Drolet chère amie chers enfants chers petits chose Cormier courage Debartzch décembre dernière lettre dire dis-lui dis-moi dois Durocher Écris-moi embrasse mes chers embrasse mes enfants embrasse-les pour moi épouse exilés famille flatteuse espérance Fonds Marchesseault François Côté frère George-Étienne Cartier Goddu Hamilton infortuné époux Isaac j'espère Jean-Baptiste Jean-Baptiste Maillet Jean-Joseph Girouard jours Judith Morin Julie Marchesseault l'exil l'occasion que m'offre Laisse savoir Laisse-moi savoir livre sterling Lord Durham Ludger Duvernay Lupien maison maman mars Mme Côté mois Montréal Nouvelle prison novembre octobre packet papa parents et amis patriotes père petit Napoléon piastres Plattsburgh Québec respects Richard Hubert Saint-Denis Saint-Hyacinthe Saint-Ours saluts santé seault sera Siméon Marches Siméon Marchesseault soeur de Siméon sols la livre Sophie souffrir Swanton t'apprendre t'envoyer tendre époux Tétreau Théotime vais Vermont Wolfred Nelson