Les récifs de corail: leur structure et leur distribution

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Baillière, 1878 - Coral reefs and islands - 347 pages
 

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Page xvi - Cet insecte, continue-t-il, s'é« panouit dans l'eau et se ferme à l'air, ou lorsqu'on verse dans le vase « où il est des liqueurs acides , ou lorsqu'on le touche avec la main , ce « qui est ordinaire à tous les poissons et insectes testacés d'une nature «baveuse et vermiculaire. » Peyssonnel ajoute : «J'avais le plaisir de « voir remuer les pattes ou pieds de cette ortie; et ayant mis le vase « plein d'eau où le corail était, auprès du feu , tous ces petits insectes «s'épanouirent.
Page xvii - Je pense, comme vous, que personne ne s'est avisé jusqu'à présent « de regarder le corail et les lithophytons comme l'ouvrage d'insectes. <( On ne peut disputer à cette idée la nouveauté et la singularité ; mais «je vous avouerai naturellement qu'il ne me paraît guère...
Page 19 - ... disposition est particulièrement démonstrative. Nos calcaires coralliens sont loin de se prêter à une détermination immédiate de leur nature. Sur ce point déjà, ils se montrent analogues à la roche des récifs de coraux. « La structure du corail, dit Darwin, a été généralement très voilée par l'infiltration d'une matière calcaire spathique, et j'ai pu recueillir une série intéressante de spécimens commençant par des fragments de corail inaltéré et finissant par d'autres...
Page xv - Toutes ces opinions, ou plutôt toutes ces erreurs des anciens ont été longtemps partagées par les modernes, et il a fallu bien des observations pour les détruire. Peyssonnel trace d'une manière assez nette le progrès de ces observations. Le chevalier Jean-Baptiste de Nicolaï, préposé à la pêche du corail sur les côtes de Tunis, fit plonger exprès, en 1585, un pêcheur à qui il ordonna, dit Peyssonnel, d'arracher le corail, et d'observer s'il était mol ou dur.
Page 155 - ... qu'une solution, l'affaissement1. » Et ailleurs, Darwin précise plus encore sa pensée: « A l'extrémité nord de la Nouvelle-Calédonie, dit-il, les récifs semblent brisés et convertis en un vaste atoll supportant quelques bas îlots coralligènes. Nous pouvons nous figurer que nous y voyons les effets produits par un affaissement actuellement en voie de progrès, l'eau empiétant toujours sur l'extrémité nord de l'île, vers laquelle penchent les montagnes, et les récifs édifiant sans...
Page 9 - ... descendant de 3 à 4 pouces sur le côté, ils étaient vivants et formaient une bordure saillante autour de la partie supérieure où la vie avait disparu. Ainsi arrêté dans sa croissance vers le haut, le corail s'étend latéralement, et beaucoup de ces masses, surtout celles qui sont situées un peu plus loin à l'intérieur, présentent de larges sommets aplatis et morts.
Page 75 - Si l'île avait été rongée, comment se ferait-il que les bancs de corail se rencontrent fixés, non sur la crête centrale, mais sur la même ligne que les récifs qui font encore face aux rivages existant actuellement? Le problème n'admet qu'une solution, l'affaissement1. » Et ailleurs, Darwin précise plus encore sa pensée: « A l'extrémité nord de la Nouvelle-Calédonie, dit-il, les récifs semblent brisés et convertis en un vaste atoll supportant quelques bas îlots coralligènes.
Page 222 - ... la croûte terrestre pendant notre période contemporaine. Nous y voyons d'immenses espaces qui s'élèvent en même temps que s'en échappe la matière volcanique ; nous voyons d'autres grands espaces qui s'affaissent sans qu'il s'y manifeste aucun cratère actif, et nous pouvons être convaincus que le mouvement a été assez lent pour permettre aux coraux de croître jusqu'à la surface de la mer, et assez largement étendu pour ensevelir 1. Darwin. Les récifs lit corail, traduction Cossprat,...
Page 82 - Avant de passer le Cap , on remarque un gros banc de corail, élevé de plus de quinze pieds. C'est une espèce de récif que la mer a abandonné : il règne au pied une longue flaque d'eau, dont on pourrait faire un bassin pour de petits vaisseaux.
Page xvi - ... en 1753, dans les Transactions philosophiques de la Société royale de Londres, et traduite ensuite en français, en 1756. L'ouvrage entier se compose de deux parties. Je viens de transcrire tout au long le titre de la première (i).

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